DaphnéMadeline Hunter
Sortie le 4 juillet 2012
Quatrième de couverture:
Pourquoi Daphné Joyes répondrait-elle aux avances de l'arrogant duc de Castleford ? Au diable les individus dans son genre ! Elle n'est pas l'une de ces femmes à qui l'on dicte la conduite. Indépendante, elle gère avec brio son entreprises de fleurs, et jamais elle n'abandonnera son domaine pour l'avidité d'un homme. Mais Castleford est aussi déterminé qu'elle. Et quand deux fortes têtes se rencontrent, il y a des étincelles. D'ailleurs, si incoryable que cela puisse paraître, Castleford et elle ont un point commun : la haine qu'ils vouent au duc de Becksbridge.
Acheter sur amazon Avis de Karen:
Que je suis contente d’avoir persisté dans cette série après le fiasco des tomes 2 et 3 ! Car on retrouve ici ce qui nous avait tant plu dans le premier volet en plus intense encore. C’est une vraie bonne romance et on ne s’ennuie pas une seule seconde !
Il faut dire que le héros n’est autre que Tristan, l’incomparable duc de Castleford, qui a sauvé la série par sa seule présence. Il est arrogant et conscient des prérogatives de son rang ducal. Il est excessivement intelligent et s’ennuie très vite. Il avait donc pris la décision de ne consacrer que le mardi à s’occuper de ses affaires et de passer le reste de la semaine à boire et à chercher son plaisir. C’est que Tristan est passé maître dans la recherche de la jouissance et il entend bien faire profiter le monde de ses lumières. Entrepris dans le tome précédent, il continue ici la rédaction de son guide de Londres à l’usage des Gentlemen en le prenant très au sérieux. Du Castleford tout craché en somme. Un mardi, il découvre qu’il a hérité de son oncle, le duc de Becksbridge, diverses petites propriétés éparses en Angleterre avec pour instruction de ne pas y déloger leurs habitantes et de les laisser en jouir pour un loyer d’une livre symbolique par an. En y regardant de plus près, Tristan se rend compte qu’une de ces propriétés ne lui est pas inconnue puisqu’il s’agit du domaine des Fleurs Rares dans lequel ne vivent plus désormais que Daphné et Catherine. Tristan s’y rend et rencontre pour la première fois Daphné qui pique sa curiosité et sa libido. Mais la jeune femme n’est apparemment pas prête à succomber à ses charmes. Du jamais vu ! Tristan imagine alors un stratagème pour la conduire à séjourner quelques semaines à Londres et entreprendre ainsi à sa guise son entreprise de séduction, même si celle-ci lui impose de ne plus être sobre que le mardi…
Castleford tout comme Daphné avaient piqué notre curiosité dès le premier tome et il est heureux qu’on ne soit en rien déçu par leur tome, comme cela a pu être le cas pour les précédents. Le récit est dynamique dès les premières pages et on plonge directement dans l’histoire sans passer par aucune phase d’ennui ou de longueurs. Les dialogues entre les protagonistes sont à la hauteur de leur réputation. Les réflexions de Tristan à propos des femmes, de l’amour ou encore de la noblesse sont juste excellentes. Et pour ne rien gâcher, c’est sensuel comme on aime.
On pensait aussi tout savoir désormais sur les pensionnaires de Fleurs rares mais on se rend compte ici qu’on se trompait. Madeline Hunter nous fait encore des révélations fracassantes auxquelles on ne s’attendait pas du tout. Ajoutez à cela un contexte de révoltes sociales dans les filatures de coton du Nord de l’Angleterre (hum ce n’est pas sans nous rappeler l’excellente série North & South) et nous avons enfin un tome à la hauteur de l’excellente réputation de cette auteure.
Un roman donc bien meilleur que les précédents que je ne vous conseille que trop de découvrir ! C’est frais et divertissant, parfait pour un bon moment de détente !