TERRY Kimberly Kaye - Passion Cannelle

Passion Cannelle
Kimberly Kaye Terry


Réédition le 20 juin 2012

Quatrième de couverture:
Veuf depuis sept ans, Davis Strong peine à élever seul sa fille Angelica. Enfant rebelle, elle fait les quatre cents coups, et il se sent dépassé. Il a bien une petite idée de la personne qui pourrait l'aider : Candy Cain, la directrice du centre de loisirs. Compétente et très appréciée des enfants, elle est aussi très belle et très sexy. A tel point qu'il n'est pas du certain de pouvoir rester de marbre s'il était amené à la côtoyer. Car toutes les nuits, Davis rêve de Candy...

Mon avis:

Ni bon ni mauvais… Juste un livre un peu fade, sans réelle saveur, c’est le comble avec un titre comme Passion Cannelle, surtout en Passion Intense !

Candy Cain est une jeune métisse, bien dans sa peau, délicieuse et sexy en diable. Elle est responsable d’un centre de loisirs pour jeunes filles qui appartient à la famille Strong. C’est une femme sensuelle, gourmande et exotique qui attire les regards partout où elle passe mais qui pourtant est toujours seule. Mais la nuit, elle rêve ou plutôt elle fantasme sur le beau Davis Strong. Veuf depuis quelques temps, il a du mal à élever seule sa fille Angelica (Angel), métisse elle-aussi. Même s’il n’est pas le père biologique d’Angel, elle est tout pour lui et il veut à tout prix réussir son éducation pour lui offrir un bel avenir. Pour cela, Davis décide de demander à Candy de l’aider et de s’occuper aussi de sa fille. Mais ce que la belle ignore, c’est qu’en secret, Davis rêve lui aussi de Candy, des rêves classés X, terriblement réels et … frustrants lorsque le réveil sonne trop tôt ! Entre les deux, les étincelles et le désir fusent, combien de temps pourront-ils résister alors avant de succomber à leurs envies .

C’est un livre très court qui se lit avec plaisir mais sitôt lu, sitôt oublié !
Il assume bien son statut de passion intense. Dès le début en effet, c’est chaud et torride et ça le sera pendant tout le livre. Si l’idée de départ était sympathique, la rencontre entre un blanc et riche veuf un peu dépassé par sa fille et une belle et libre métisse issue d’un milieu défavorisé, elle n’est pas vraiment exploitée dans le roman. Idem pour la difficulté d’un homme à élever un enfant qui n’est pas le sien. C’est vraiment dommage ! D’autant plus, que le livre est bien écrit, très visuel et que Kimberly Kaye Terry est plutôt douée pour composer des scènes de sexe hyper chaudes, explicites mais pas vulgaires y compris lorsqu’elle s’attaque à certaines pratiques plus confidentielles et osées ! Mais tout est trop rapide, on effleure les sentiments sans jamais aller au bout des choses, l’histoire manque de consistance, d’émotion, d’âme. Si on envie de lire un livre qui parle de sexe ouvertement, si l’on a envie de se vider la tête, de nourrir nos « songes écarlates », c’est le livre parfait. En revanche, si l’on a envie d’un livre profond, touchant, bouleversant, Passion Cannelle n’est pas cela !