Satoru Kondô - Kakurenbô Onmyojî Ordinary days

Résumé:
Je vois d'ici vos têtes: Onmyo...Quoi??? Bon pour la petite leçon un Omnmyojî au japon est un exorciste. Donc Satoru Kondo est un exorciste, issu de la plus puissante famille d'Onmyojî du japon. Mais redescendez tout de suite de votre nuage. Satoru n'a rien du beau gosse en costume traditionnel qui liquide les démons avec classe sans se décoiffer, et qui fait tomber toutes filles... Lui se serait plutôt le contraire... Beau gosse? mouais. Classe? Satoru? pas vraiment. Ce serait plutôt le genre négligé, accro au nutella, qui change de fringue tout les 5 jours et qui se coiffe avec une serpillère... Liquider les démons il le fait, mais pas vraiment de bonne grâce. D'autant que ceux ci ne lui facilitent pas vraiment la tâche... Entre Gekko le Kyubi (démon renard), qui ferait volontier de Satoru son quatre heure (nonon aucun sous entendu gay d'aucune sorte. Il envisage vraiment d'en croquer un bout), et Kokuen, la sulfureuse leader des Bakenekos (démons chats), il n'a pas pas la vie facile... Ajoutez à ça sa petite cousine Shinkin, future Onmyoji, particulièrement euh... vive et sur laquelle précisons le, il n'a absolument aucune autorité...

Mon avis:

Alors la mes amis vous tenez entre les mains une vraie petite merveille!! A l'origine il s'agit d'un blog, tenu par Subaru D, auteur talentueux et accessoirement un de mes amis.... Avec un humour décapant, il nous livre chaque semaine une "aventure" de Satoru. Il a donc fini par s'auto publier, en ajoutant bien sur de nombreux chapitres bonus! Une façon plus qu'originale de découvrir le japon ésotérique de façon moderne et décalée! Vous ne vous ennuierez pas une seule seconde, vous en redemanderez a peine le premier tome refermé!!
Je vous invite à découvrir le blog qui achèvera de vous convaincre:
http://www.ka-ku-ren-bou.com/

Je vous glisse un petit extrait pour vous mettre l'eau à la bouche:

“C’est un cadeau ou vous vous êtes recyclé en garde d’enfant ?”
Les sarcasmes de Kokuen alors que je n’ai même pas encore franchi le seuil de son bureau, ça donne la note. Plutôt un couac, d’ailleurs.
Comme je l’expliquais précédemment et pour des raisons hautement primordiales, j’ai eu Shinkin - ma petite cousine - avec moi pour le week-end (une sombre histoire où il s’agit de rédaction et de faire manger une trousse hello kitty à une représentante du ministère de l’éducation).
Et on ne décommande pas un “combat amical”. Surtout avec le leader des Bakeneko, les yôkai félins de Tokyo.
On ne dit pas non à Kokuen.
Et on ne dit pas non à Shinkin.
Pour le coup je les laisserai bien se battre toutes les deux, tiens !
“C’est mon élève, Shinkin.”
Regard de la Bakeneko à ma cousine, qui soutient, sans bouger, les bras croisés.
“Elle tient de vous.”
“Tant pis pour elle, alors. Bref, elle est juste là en spectatrice.”
“Ho ?”
Kokuen se penche et son visage se modifie peu à peu pour reprendre ses traits de chats, ses yeux dorés fendus de noir et ses petits crocs blancs. Elle souffle à Shinkin :
“Tu es venue voir ton maître finir à ma botte ?”
“C’est pas mon maître c’est mon oncle. Et les emmerdeuses comme vous il s’en fait dix au petit dej’.”
Ha oui tiens, c’est ça que j’ai oublié : dire à Shinkin de la fermer.