COLIN Fabrice - Seconde vie

Seconde vie
Fabrice Colin

Michel Lafon
Sortie le 14 Novembre 2013

Je m'appelle Rain, j'ai quinze ans. Je vis dans un monde ravagé par la guerre, où plus aucune femme ne peut avoir d'enfant. Un monde à feu et à sang que je dois traverser, car j'ai juré de retrouver Floryan. Pour s'échapper de l'Inter-monde, il a fait le choix de la réincarnation en plongeant dans le Nihil. Mais au lieu d'un seul garçon, j'en découvre deux, Anthony et Eliott. Lequel est Floryan ? Je l'ignore.
Nous devons cependant faire vite, car l'horreur qui ronge la Terre porte un nom : les "Elohim". Or désormais, nous le savons, ces êtres sans émotions sont parmi nous... et notre désespoir est leur nourriture.

Un second tome qui est la suite logique et directe du premier, où nous avions laissé Floryan se réincarner en 2011 et Rain en route vers une chapelle avec la promesse qu'ils se retrouveraient dans trois jours.

Ce deuxième opus commence par un petit résumé de deux pages qui nous permet, si on a lu 49 jours à sa sortie, de se remettre dans le fil de l'histoire.
C'est Rain qui prend la parole cette fois-ci et démarre son périple pour rejoindre tant bien que mal Chamonix. Elle y rencontre sur place un prêtre qui lui sera d'une grande aide et y fait la connaissance d'un garçon nommé Anthony.
Après quelques jours passés là-bas, elle se voit contrainte ainsi que son infortuné ami de quitter la quiétude de la chapelle et de s'installer dans une maison abandonnée. En pleine nuit, les voilà attaqués et ils sont secourus par Eliott, qui va prétendre tout le long du roman être la réincarnation de Floryan.

Une folle course-poursuite avec d'étranges agents aux cheveux blancs à travers tout le pays occupe une bonne partie du livre.
Que dire objectivement sur ce roman ? Puis-je dire déçue ? Fabrice Colin m'avait habituée à un monde merveilleux et coloré. Là, on se retrouve trimbalé de droite à gauche dans un monde perverti et sans personne en qui avoir confiance.
Bien sûr, on ne m'a pas forcée à le lire, mais à chaque page tournée, je me disais que peut-être ça allait s'arranger et je retrouverai ce que j'avais ressenti pour le 49 jours... Mon vœu a été exaucé à une centaine de pages de la fin, l'histoire reprend enfin ses droits et même si pour moi la fin a été bâclée, c'était une très jolie histoire qui m'a poussée à réfléchir sur le futur de notre planète.

Je le conseille à ceux qui comme moi aiment connaitre la fin de ce qu'ils ont commencé à lire. Un conseil, ne pas se forcer : les dix dernières pages du roman suffisent à assouvir notre curiosité.