Mon avis:L'enquête de Jonas Alamänder se poursuit : il doit toujours découvrir qui est coupable du meurtre de Pallas, proche conseiller du roi Ernst XXX, souverain de Kung-Bohr. Mais quelle chose cachait donc le défunt qui puisse nécessiter l'utilisation d'un Cube Inverti, autrement appelé Cube de Sûreté, gardien semi-conscient programmé pour défendre son contenu coûte que coûte ? Jonas va avoir besoin de toutes ses capacités ainsi que de l'aide de Rachelle Olyakine, une autre mage qu'il considère comme une mercenaire et qui était l'agent d'Ernst à YArkhan. Quelle ne va pas être leur surprise (en plus de découvrir qu'il connaissait son meurtrier) ! En plus de devoir retrouver l'assassin qui a manqué sa cible, le petit groupe réunit autour de Jonas, qui compte notamment Edrick, le général Fédéhul et Vance, va devoir protéger cette découverte ce qui ne va pas être sans dangers.
De plus, un autre mystère va venir s'ajouter au premier. En effet, une grande quantité d'une épice appelée Asphale a été dérobée en quelques jours. Mais pourquoi en dérober autant alors qu'à la connaissance de la « fine équipe », cette épice n'est utilisée que dans l'alimentation et n'a comme effet secondaire connu que celui de donner de légères convulsions en cas de consommation excessive ? C'est pour cela qu'il va falloir que nos héros s'entretiennent avec Amanem Vilo, grand criminel et reconnu comme le plus grand chimiste qu'Alamänder ait jamais porté, et ce malgré la ferme opposition de Jonas qui le considère comme une créature démoniaque...
Et ce n'est pas tout ! Il y a également un putsch contre Ernst fomenté par un de ses propres nobles, Sarnel Massette.
Comment nos héros vont-ils s'en sortir ? Et puis tout d'abord, vont-ils réussir ? Et qui sont ces mystérieux gretchens ?
Dans ce tome, comme dans le premier de la série, nous assistons au déroulement de l'histoire au travers des yeux de plusieurs personnages... A la différence du premier, nous voyons moins de choses concernant les T'Sanks (même si ces parties s'avèrent fondamentales pour la suite) car l'essentiel de l'intrigue se situe au cœur de la cité de Ker Fresnel. Et l'humour est moins présent dans ce livre par rapport au tome 1, notamment car Retzel est très peu présent (rassurez-vous, il ne se laisse pas oublier pour autant... mais « chut », à vous de lire) mais il reste latent. Ainsi, amusez-vous à lire la postface (ne la « zappez » surtout pas), je dois dire qu'elle m'a fait sourire;)
Nous voyons donc dans ce tome la conclusion de l'enquête commencée dans
Le T'Sank et apprenons ainsi qui est responsable du meurtre de Pallas et attendez-vous à être surpris ! En même temps, les héros de l'histoire que sont Jonas, Vance, Edrick, Ernst, Fédéhul et Rachelle vont devoir faire face à des événements importants : un vol inexpliqué, un putsch... Bref, ils vont avoir une activité particulièrement chargée. Et c'est justement aux détours de ces événements que nous allons en apprendre de drôles sur certains ! Je vous garantis que vous allez être surpris à en tomber le cul par terre
notamment quand vous découvrirez la raison qui va faire sortir Lan Maek de son repaire où il s'est réfugié depuis bien longtemps.
En plus de découvrir des éléments insoupçonnés de la personnalité ou de l'histoire de certains personnages, nous en apprenons plus sur les méthodes des T'Sank, dont celles de Ninfell T'Sank, premier apprenti de Maek, sur Anquidiath ainsi que sur Jonas...
Ceci dit, ce roman est rédigé avec une efficacité redoutable (malgré quelques longueurs) et je n'ai pu m'empêcher d'être frustrée en arrivant à la fin ! Car, comme pour le premier tome de la série,
Le Mehnzotain contient toute une série d'éléments qui ne trouvent pas de « chute »... mais qui devraient constituer des indices, des pièces de puzzle utiles pour la suite de l'intrigue. Je pense sincèrement que si vous aimez le genre fantasy/S-F, vous ne reposerez pas le livre avant de l'avoir fini.
Un énorme merci à l'auteur pour un parfait moment de lecture... un peu « prise de tête » ou frustrant parfois, mais un plaisir si croustillant ! (petit clin d'oeil à Seltzer et son Joniss Maläbar)