J’aime et j’adore cette série, et si certains tomes sont meilleurs que d’autres, tous sont géniaux et celui-ci ne fait pas exception à la règle ! Mary Balogh est définitivement l’une des plus grandes auteurs de Romance Historique !
Et ce qui est horrible, c’est que la dernière page tournée, j’ai encore une fois eu l’envie irrépressible de relire le tome 6, sur notre impassible duc. Vivement la vf !
Jeune homme idéaliste, Gervase Ashford (oui oui on est tous d’accord sur ce prénom…) a eu le cœur brisé neuf ans plus tôt, quand toute la bonne société ainsi que sa famille a cru le pire de lui. Il a dû s’exiler sur le continent et n’a plus jamais remis les pieds en Angleterre. Depuis, il hait Wulfric qu’il considère comme le principal responsable de son malheur. Aussi, lorsqu’à Bruxelles, il fait la connaissance de la plus jeune des Bedwyn, Morgan, il pense avant tout à sa vengeance. Quoi de mieux que de la déshonorer. Mais plus il passe du temps avec la jeune fille de 18 ans, plus il tombe sous le charme de sa personnalité hors du commun, de son intelligence, de sa compassion et de son courage. C’est alors que la bataille de Waterloo éclate…
Toute la 1ère partie du roman se déroule donc en Belgique. Alors que Napoléon est revenu de son exil à Elbe, tous les gouvernements européens sont sur le qui-vive et Alleyne Bedwyn est en mission diplomatique à Bruxelles. Ayant soif d’aventures et de nouveauté, Morgan s’est proposée pour l’accompagner. Elle est d’ailleurs dépitée quand elle se rend compte que la vie à Bruxelles n’est pas si différente de ce qu’elle a cherché à fuir à Londres : les bals, les promenades, les cancans et la chasse au mari. Jusqu’à ce qu’apparaisse Gervase, un énième dandy croit-elle au départ. Mais elle se rend compte rapidement qu’il cache une profondeur et une intelligence qui lui parlent, une blessure secrète aussi qui a fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui et dont elle est curieuse. Quand éclate la bataille de Waterloo, Gervase et Morgan sont pris dans la tourmente. Ils refusent de s’enfuir et se proposent pour aider leur armée. C’est là que leurs caractères se révèlent, là qu’ils tombent amoureux. Mais Alleyne est porté disparu et tout porte à croire qu’il a été tué lors du conflit. Morgan est anéantie et son premier devoir est de rentrer en Angleterre annoncer cette terrible perte.
Nous sommes complètement portés par le souffle épique des événements. Les bals et autres événements mondains aussi bien que les batailles, les scènes apocalyptiques et les râles des blessés. Et au milieu de tout ça, Gervase et Morgan qui se trouvent. Et c’est tellement magnifique à lire.
On a beau savoir aussi qu’Alleyne n’est que disparu, on est anéanti par la douleur de ses proches, par leur deuil. Pour la première fois, Wulfric fait tomber son masque et on pleure avec lui.
Et que dire de la beauté des descriptions, de la magnificence des phrases. On reste scothé à chaque mot, se désespérant une fois la dernière page tournée de ne pas avoir la suite sous la main.
- la déclaration:
« Morgan, je vous aime pour tout ce que vous êtes et deviendrez. Je vous admire comme femme et comme être humain. Je tiens à vous comme amie et compagne. J’apprécie votre intelligence artistique, votre façon de voir le monde et la vie. Je vous adore entant qu’amant. Si vous voulez bien de moi, je respecterais votre liberté. Je vous offrirai tout ce qui fait mon être profond. Morgan, me ferez-vous l’honneur de devenir ma femme ? »
Que je les aime ces Bedwyn !