Mon avis :J’avais beaucoup aimé Dublin Street mais, contrairement à beaucoup, c’était loin d’être un coup de cœur. Il en est tout autrement de London Road que j’ai vraiment préféré, et de loin. Les personnages, tout comme l’intrigue, me correspondent davantage, et m’ont réconciliée avec cette série. J’attends désormais les tomes suivants avec impatience !
Jo, c’est la copine serveuse de Joss, celle qu’on n’avait pas trop apprécié dans le premier tome parce qu’elle nous avait été présentée comme la potiche ne sortant qu’avec des hommes riches. On découvre ici le vrai visage de Jo, son vrai quotidien, et dès les premières pages on éprouve une immense sympathie pour elle, une grande admiration pour son courage et ses sacrifices. Avec sa mère et son frère, elle a fuit un père violent pour s’installer à Edimbourg. Mais sa mère a sombré dans l’alcool et, jeune adolescente, Jo s’est retrouvée toute seule pour gérer le quotidien de la maison et surtout s’occuper de son jeune frère, Cole. C’est ainsi qu’elle a arrêté le lycée pour se dégoter deux emplois et qu’elle a découvert que sortir avec des hommes riches lui permettait aussi d’arrondir ses fins de mois et mettre de côté pour les études de Cole. Non pas que Jo se vende. Il s’agit toujours d’hommes qui lui plaisent, même si la plupart sont bien plus âgés et avec qui elle est restée des mois, voire des années. Ils lui offrent des cadeaux qu’elle s’empresse de revendre sur ebay, mais quoi qu’en pense son entourage elle n’accepte jamais d’argent.
Jo a désormais 24 ans et Cole 14, et son quotidien est de plus en plus difficile avec sa mère ivre du matin au soir et qui commence aussi à devenir violente. Son nouveau petit ami, Malcolm, est riche comme les précédents, mais Jo l’apprécie vraiment beaucoup et se demande si elle peut sérieusement envisager l’avenir avec lui et oublier ainsi tous ses soucis.
Au cours d’un vernissage, elle fait la connaissance de Cameron MacCabe, qui sort avec une amie peintre de Malcolm. Entre eux l’attirance est immédiate, mais aussi l’antipathie, surtout quand Cam affirme sans détour à Jo qu’elle n’est qu’une pute de luxe. Blessée, Jo n’en accepte pas moins de le recommander au Club 39 et Cam devient son collègue. Et par un concours de circonstance, il devient aussi son voisin lorsqu’il s’installe dans le même immeuble qu’elle à London Road.
Petit à petit, Cam comprend à quel point il s’est trompé, que Jo est sans doute la femme la plus courageuse et la plus intelligente qu’il n’ait jamais rencontré, et il entend bien le lui dire et l’aider à sa manière.
Seulement Jo hésite encore. Peut-elle pour la première fois de sa vie se faire plaisir avant tout, sans penser au futur de son frère, au risque de tout perdre ? Peut-elle vraiment faire confiance à Cam ?
Autant de questions qui ne la quittent pas un seul instant. On lui a toujours répété qu’elle était stupide et bonne à rien, et que son seul atout résidait dans son corps de rêve. Elle est donc persuadée d’être idiote et craint par-dessus tout que Cam ne la quitte pour ça.
Cam est un personnage tout aussi charismatique et attachant. Il sait reconnaître ses erreurs, se montrer aimant et protecteur, tout en ayant un comportement cohérent avec son âge. C’est le beau gosse tatoué par excellence, mais pour une fois, pas de héros torturé, juste un jeune homme qui a eu une enfance idyllique auprès de parents aimants, et qui a fait des études supérieures. En même temps, vu le profil de Jo ça aurait fait carrément trop.
Toutes les personnes auxquelles nous nous sommes attachées dans le 1er volume sont également présentes : Joss et Braden bien sûr, Ellie et Adam, toute la famille Nicholls, mais aussi des nouveaux, l’oncle Mick et Olivia.
L’histoire est passionnée, sensuelle, voire délicieusement érotique par moments. Elle est aussi dynamique et entraînante, multipliant les rebondissements sans jamais créer de faux problèmes juste pour créer de l’action.
Une romance que j’ai adoré et qui me fait enfin comprendre l’engouement pour cette série !