! Attention !
Cet avis contient des informations qui "spoilent" méchamment le tome 1, donc si vous n'avez pas lu celui-ci, évitez de lire la suite !
Je n'avais pas caché mon enthousiasme suite à la lecture du premier tome de
La balance brisée, à savoir
Subliminale, que
j'ai chroniqué en juin 2014.
J'attendais la suite avec impatience, un peu d'appréhension aussi, parce que souvent les tomes 2 sont un peu (hum, parfois même beaucoup) en-dessous du 1er.
Par chance, Lise Syven échappe à cette "malédiction" : non seulement j'ai retrouvé les points forts qui m'avaient beaucoup plu (et fait rire) dans
Subliminale, mais en plus, j'ai trouvé
Phénoménale meilleur.
En plus, la couverture est encore plus belle en vrai, dans la lignée de celle du premier tome, et il y a toujours de jolis dessins intérieurs, ce qui ne gâche rien.
Dans ce 2ème tome, on retrouve Élie à la rentrée scolaire, alors qu'elle passe en 3ème.
Tandis que Karl massacre ses cheveux (grand moment de solitude pour lui, grande poilade pour moi, décidément j'adore le grand frère d'Élie), la jeune fille boude car Max ne lui a pas donné de nouvelles depuis des semaines. En plus, celui-ci a le culot de se pointer au collège avec une autre fille. J'ai apprécié le fait qu'Élie soit loin d'être miss perfection : elle fait des raccourcis, tire des conclusions et se plante dans les grandes largeurs à certains sujets, mal conseillée / orientée par ses proches qui l'y encouragent (parce que ça les arrange). Élie souffre donc de ses premiers problèmes de coeur alors qu'elle en est en grande partie responsable. Seulement, très vite, d'autres préoccupations bien plus importantes la poussent à vouloir évoluer plus vite, surtout en matière d'apprentissage de ses pouvoirs. Ne serait-ce que pour se protéger, protéger ses amies, parce que le collège c'est parfois la jungle et en plus, Fatou a l'air d'avoir de plus en plus de difficultés à camoufler sa nature propre, alors qu'elle doit impérativement rester cachée. A cela s'ajoute le comportement étrange de la nouvelle, celle que Max semble surveiller de près.
Et quand elle rentre chez elle, Élie ne peut même pas vraiment souffler : sa vouivre Mirza souffre d'une boulimie inexpliquée, elle est constemment affamée, ce qui la pousse à réclamer toujours plus de nourriture, quitte à en piquer quasi sous le nez de Karim, alors que celui-ci n'est pas au courant des "particularités" de sa compagne et des ados dont elle est devenue tuteur, encore moins de l'existence de la créature mythique qui hante leurs murs et protège la maison.
Je dois avouer que j'ai définitivement eu un gros coup de foudre pour Mirza, elle est juste extra !
Mon seul regret, c'est que Magalie (la tante qui se retrouve avec les deux ados à élever) est plus en retrait sur ce tome, car j'apprécie vraiment sa relation avec Élie et Karl, j'espère qu'on la reverra un peu plus sur les suivants (après, si ce n'est pas nécessaire pour les intrigues, je comprends bien que ce ne sera pas le cas). Dans
Phénoménale, une grande partie de l'histoire se déroule dans l'enceinte du collège, donc forcément, ça joue.