Quelle magnifique histoire! Elizabeth Hoyt est sans conteste l'une des meilleurs auteurs du genre. Pas un seul tome de cette série ne m'a déçu et celui-ci m'a littéralement émerveillé. Le coeur battant la chamade, le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux je suis resté accroché à cette histoire, incapable de la lâcher et impatiente d'en connaitre le dénouement.
Nous faisons ici plus ample connaissance avec Apollon, frère jumeau d'Artémis (oui logique) que nous avons découvert dans le tome précédent. Accusé à tord d'un triple meurtre sanguinaire, il se retrouve enfermé dans un asile pendant 4 ans. Au XVIIIème siècle, pas de thérapeutes, de groupe de parole et de chambre avec un lit confortable et des draps propres, mais des chaines, une paillasse, de l'eau croupi et de la nourriture qu'on ne donnerait pas à nos chiens. En plus de cela, Apollon a été lourdement battu et il en a perdu l'usage de la parole. Voilà qui apporte une composante émouvante au personnage. Mais Apollon est aussi un homme intelligent, un poète dont la sensibilité se traduit par la création d'un magnifique jardin. C'est à cet homme fort et doux à la fois que je dois en grande partie ce coup de coeur, mais Lily, jeune actrice de talent n'est pas en reste. Une femme forte et courageuse qui se bas pour offrir une vie à son fils, d'une grande douceur et d'un grand coeur, elle sera la première à voir dans le coeur de son cher monstre.
Outre cette magnifique romance, il faut aussi découvrir qui est le véritable assassin pour que le jeune aristocrate retrouve sa place ce qui donne beaucoup de piment à l'histoire surtout quand le passé de Lily s'en mêle. A cette occasion, il va trouver deux alliés improbables, un duc dont on ne sait toujours pas si on peut lui faire confiance et Trevillion que j'aime décidément de plus en plus et qui, ouf, sera au coeur du prochain tome.