HONDELATTE Christophe - Histoires criminelles

Histoires criminelles
Christophe Hondelatte

Éditeur : JC Lattès
Sorti le 23 janvier 2018

Quatrième de couverture :

Maison d’arrêt de Rouen, 2007. Nicolas Cocaign tue son compagnon de cellule au prétexte qu’il ne s’est pas lavé les mains après être allé aux toilettes. Le lendemain matin, un gardien de prison, alerté par d’étranges effluves, découvre un spectacle monstrueux…
Paris, 1984. En six semaines, huit femmes âgées sont retrouvées assassinées. Toutes ont été ligotées, bâillonnées et torturées. Les policiers n’ont aucune piste, si ce n’est des empreintes digitales, inconnues…
Loire-Atlantique, 1913. Un garçon de ferme de quinze ans, Marcel Redureau, avoue le meurtre de la famille de viticulteurs chez qui il travaillait. Avec une incroyable sauvagerie, il a tué à coup de serpe le père, la mère, la grand-mère, la bonne et les trois enfants. Les médecins sont formels  : Marcel n’est pas fou. Reste donc à découvrir son mobile…

Du triple assassinat du château d’Escoire à l’affaire du tailleur de pierre violeur multirécidiviste, du XIXe siècle à nos jours, ce livre rassemble vingt-cinq histoires criminelles qui ont défrayé la chronique. Et nous invite à un singulier voyage, aux confins de la folie, au cœur du mal.

Un récapitulatif des faits criminels les plus marquants.

Mon avis :

Ce livre compile une vingtaine d'histoires criminelles, récentes ou plus anciennes, allant des plus horribles ou rocambolesques, des élucidées au non élucidées, ou à celles qui, en apparence élucidées, laissent finalement planer le doute. L'accent est également mis sur le poids des médias et de l'opinion publique, qui peut faire basculer un verdict, mais qui, heureusement, n'est pas toujours suivi par les magistrats. J'ai également apprécié que l'auteur replace chaque histoire dans le contexte historique et culturel qui fut le sien. En effet, si certaines d'entre elles sont récentes, voire très récentes, d'autres sont beaucoup plus anciennes, et des actes qui nous paraissent aujourd'hui aberrants, voire incompréhensibles, étaient tout à fait normal dans ces temps-là.
Ma préférence va d'ailleurs à ces histoires plus anciennes. Si je connaissais presque toutes les récentes, il n'en est pas de même pour celles-là, et parmi celles que je connaissais (qui n'a jamais entendu parler de l'affaire Dominici ou de l'Auberge Rouge ?), j'ai malgré tout appris des choses nouvelles.
L'Auberge Rouge, par exemple, n'était-elle qu'une sinistre erreur judiciaire, et les trois seules vraies victimes ne seraient-elles que les trois présumés coupables, guillotinés sur les lieux mêmes de leurs supposés crimes... ?
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