Bonjour Clarisse,
1. Pour vous présenter, pourriez-vous nous donner 5 anecdotes sur vous qui vous caractérisent bien ? Est-ce que vous visualisez la fille qui peut faire tomber sa pizza en la coupant au restaurant, qui a envie de se faire tatouer mais qui a peur de la douleur alors qu’elle a survécu à un AVC, cette fille qui peut hurler en voyant un lézard mais qui restera stoïque en cas de grosses turbulences dans un avion ? Enchantée, c’est moi ! Pleine de paradoxes, comme tout un chacun, à la fois bavarde et timide, gourmande et difficile, réaliste et optimiste.
2. Si vous pouviez voyager dans le temps et donner un conseil à votre vous du passé qui sort de l’adolescence, quel serait-il ? Crois en toi, ta vie sera encore mieux que ce que tu imagines.
3. Quel est le roman qui a fait tilt dans votre tête et vous a donné envie d’écrire ? Des romans, il y en a eu beaucoup, mais un en particulier m’a donné le déclic pour trouver le style d’écriture qui me correspondait : « La mer en hiver », de Susanna Kearsley. J’ai trouvé fabuleux la façon dont elle menait le récit de deux héroïnes à des époques différentes, en alternant le passé et le présent. C’est là que j’ai compris que c’était précisément ce que je voulais faire.
4. Si vous pouviez diner avec un personnage réel ou fictif, quel serait-il et pourquoi ? Pas de personnage réel car je crois que je serais tellement impressionnée que ça risquerait de virer au fiasco. En revanche, parmi les personnages de fiction, j’adorerais dîner avec Idgie et Ruth, les personnages du livre « Beignets de tomates vertes ». Elles incarnent à elles seules la joie de vivre, l’amitié, la complicité et sont fédératrices de bonne humeur tout en étant des battantes, des femmes indépendantes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.
5. Quels sont vos genres de lecture de prédilection ? Vos auteurs favoris, ceux que vous ne pourriez lire et relire sans jamais vous lasser ? Mes lectures sont plutôt éclectiques, ça va du thriller au contemporain, en passant par le fantastique et les romans historiques. Pêle-mêle, je suis une admiratrice sans bornes des plumes de Laurence Peyrin, Lucinda Riley, George Sand, Stephen King et Douglas Kennedy… parmi tant d’autres !
6. Quelles sont vos sources d’inspiration ? Une anecdote à ce sujet ? Ma principale source d’inspiration, c’est la vie de tous les jours. Je suis très observatrice, une phrase entendue dans la rue, un visage croisé à la terrasse d’un café ou un endroit isolé dans la campagne peuvent à eux seuls faire surgir une idée de roman. Pour « Ceux qui voulaient voir la mer », j’ai toutefois un peu dérogé à cette règle (qui n’en est pas une) puisque c’est une rencontre sur un salon qui a été l’élément déclencheur. Mon chemin a croisé celui d’Aurore, une dame âgée de plus de 90 ans, qui est la doyenne des bénévoles de ce salon. Une femme forte et inspirante, et tellement bienveillante que la rencontrer est une cure de bonheur.
7. Quel est parmi tous vos personnages, celui qui vous a donné le plus de mal ? A l’inverse celui qui a été étonnamment très simple à écrire et à développer ? Je crois que le personnage qui m’a donné le plus de mal a été Faustine, dans « Le Jardin de l’oubli ». J’ai réécrit le début au moins quatre fois avant d’être satisfaite de ce personnage féminin. Faustine a une personnalité un peu plus réservée que mes autres héroïnes et l’enjeu était de lui donner malgré tout une vraie présence dans ce roman. Quant au personnage le plus simple à travailler, sans conteste, fut Lola, des « Lettres de Rose ». C’était mon premier roman, dont l’idée est arrivée dans ma vie comme une fulgurance et en l’écrivant je ne me suis pas posé de questions, c’était une évidence.
8. Préférez-vous écrire des standalones ou des sagas ? Pourquoi ? Très bonne question ! Je lis majoritairement des standalones, car je me dirige le plus souvent vers des romans contemporains. J’aime beaucoup les sagas, mais à une seule condition : qu’elles ne s’éternisent pas.
9. Pouvez-vous nous parler de votre dernier roman qui sera l’honneur au Festival ? Il s’agit de « La vie a plus d’imagination que nous », qui est une comédie familiale et aussi la suite de « La vie est belle et drôle à la fois ». On retrouve Léna et sa drôle de famille un an après l’action du premier tome. Où en sont-ils ? Léna déteste-t-elle toujours autant les fêtes ? Pourquoi Clément doit-il changer de vie ? C’était pour moi un vrai challenge personnel d’écrire cette suite, mais mes personnages avaient encore des choses à dire… et je me suis beaucoup amusée !
10. Question traditionnelle que nous sommes obligées de poser : Le héros ou l’héroïne :
- Parfait à épouser ? Clément, le personnage masculin de mon roman « La vie est belle et drôle à la fois ».
- Parfait pour passer du bon temps au lit ? Michael, dans « La drôle de vie de Zelda Zonk », de Laurence Peyrin. Si je me fie à l’héroïne, il a l’air carrément « graou » !
- Qui vous a donné tout de suite envie de l’étriper dans d’atroces souffrances ? Edward, dans « Les gens heureux lisent et boivent du café ». Je l’ai trouvé imbuvable (ça s’est arrangé à la fin du livre, mais ce fut compliqué pour moi).
11. Et pour finir, un portrait chinois. Si vous étiez :
- Une couleur : Celles de l’arc-en-ciel ! J’aime toutes les couleurs, je ne suis pas difficile
- De la nourriture : Difficile comme question, je suis trop gourmande ! J’aime les cuisines du monde, avec des épices, et le chocolat !
- Une destination : New-York, of course.
- Un animal : Le chat.
- Un Disney : Mary Poppins ♫Supercalifragilisticexpialidocious !♫
- Un héros Marvel ou DC Comic : Je n’ai vu que Dr Strange et Spiderman, mais selon un test psychologique mené par de grands chercheurs (et trouvé sur Google), je me rapproche davantage de Black Widow (quand même, ils auraient pu me dire Wonder Woman !
- Une chanson : « Night Soul », de Spectre. Le groupe n’est pas très connu (il gagne à l’être, pourtant), c’est un groupe français électro-pop-rock-atmosphérique, aux musiques très inspirantes.
- Un des 7 péchés capitaux : Je te laisse deviner ? La gourmandise, bien sûr !
- Un vêtement : une jupe ou une robe qui me laisse libre de mes mouvements.
- Une citation : « Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur », Albert Camus.
Merci infiniment Clarisse et rendez-vous au Festival du Livre Romantique !
Clarisse a écrit :Les lettres de RoseLe jardin de l'oubliLa plage de la mariéeCeux qui voulaient voir la merLa vie est belle et drôle à la foisLa Vie a Plus d'Imagination Que NousCONCOURS Tentez votre chance pour gagner, en partenariat avec les éditions Charleston, 2 exemplaires du dernier roman de Clarisse Sabard, Ceux qui voulaient voir la mer (2 gagnants). Pour cela, il suffit de remplir le formulaire et "liker" la page facebook du
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