BEAUCHAMP Mathilde - La Pénélopée

La Pénélopée
Mathilde Beauchamp

Éditeur : 404 Editions
Sortie : 5 août 2021

Quatrième de couverture :

L'Odyssée... du point de vue de Pénélope !

Ah, le Far West. Ses étendues sauvages, ses saloons, ses chevaux impatients, ses dieux-cyborgs et ses vaisseaux spatiaux. Le parfait théâtre pour raconter l'ascension d'une femme. Quand son mari quitte sa planète pour partir en guerre, Pénélope est soulagée : enfin, elle peut prendre les choses en mains. Ils sont douze narrateurs à vous raconter comment leur amie, leur maîtresse, leur mère, s'est hissée au rang de Gouverneuse d'Ithaque... Mais que fera-t-elle au retour de son mari ?

Un véritable coup de cœur !

Passionnée de mythologie grecque, mais aussi de westerns et de space opera, je n’ai pas pu résister à cette histoire qui mélange les trois, et je n’ai pas non plus pu le lâcher avant d’en avoir lu la dernière ligne.
Et très sincèrement, je ne sais pas quoi commencer tant il y a à dire !
Déjà, la manière de traiter le sujet est originale : on y retrouve la mythologie grecque telle qu’on la connaît, avec les différentes cités présentées sous forme de planètes, mais aussi cette surprenante dimension du Far West, où les chevaux et les révolvers côtoient les vaisseaux spatiaux. Le mélange est absolument savoureux !
Ensuite, les vingt ans d’absence d’Ulysse et l’attente de Pénélope sont décrits de manière tout à fait surprenante. Je ne vais pas en dire trop pour laisser la surprise, mais l’auteure profite du thème pour traiter des sujets de société qui font hélas encore aujourd’hui les Unes des divers médias.
Cela dit, jusqu’au bout, on doute. Chaque narrateur donne son point de vue, sa version de l’ascension de Pénélope, et si pour certains on sait dès le départ où va leur allégeance, pour d’autres, c’est moins évident. Par exemple pour Télémaque, qui, je l’avoue, m’a énormément touchée… Je crois même qu’il s’agit de mon personnage préféré, à quelques pas à peine devant Antinoos…
Une Odyssée à redécouvrir, à lire et à relire, et pourquoi pas, à comparer à la version d’Homère…