LORE Pittacus - Tome 3 : La révolte des Neuf

La Révolte des Neuf
Pittacus Lore

J'ai Lu
Sortie le 17 avril 2013

Six, Sept et Ella partent à la recherche de Huit en Inde. John et Neuf doivent retrouver la trace de Sam. Une course contre la montre pour éviter le pire…

James Frey et Jobie Hughes : Contrairement à ce que l’on cherche à nous faire croire, Pittacus Lore n’est pas un sage extra-terrestre qui nous est venu en aide. Il s’agit en réalité du nom d’emprunt de ce roman écrit à quatre mains, entre Jobie Hugues et James Frey (Mille morceaux, LA Story).

« The rise of nine », est (mal) traduit par « la révolte des neuf » au lieu « la montée/révolte de N°9 » (de la même façon que « The power of six » aurait dû être traduit par « le pouvoir de N°6 » au lieu de « le pouvoir des six », mais passons…).
Ce troisième tome de la saga de N°4 est passionnant ! Comme le précédent, la narration est multiple, ici c'est John, N°6 et Marina qui partagent leurs points de vue. Marina que l’on a appris à connaître dans le tome précédente est une jeune femme très affectueuse dont le lecteur se sent immédiatement proche : elle n’aura de cesse de tenter de devenir meilleure et de protéger ses amis. 6 est toujours la fière combattante que l’on adore voir écraser ses ennemis et trouvera très certainement en 9 un équivalent masculin. Ce nouveau personnage est un bon ajout, car très différent des autres Loriens. Il incarne plus l’ado rebelle qui n’hésite pas à se servir de ses pouvoirs quand bon lui semble. On lui trouvera au fil du roman de grandes qualités qui le rendent néanmoins attachant. Son amitié avec 4 est pour le moins dynamique, et l’on gardera en tête un certain combat sur le toit d’un gratte-ciel… Ella, la petite dernière est une bouffée d’air frais et l’on affectionne beaucoup sa relation parent/enfant avec son Cêpan. N°8 a un pouvoir génial (que l’on retrouvait dans le film « Jumper ») et qui saura être très utile dans la suite des événements. Les retrouvailles avec Sarah sont formidables et seront certainement d’avantages exploitées dans le prochain tome, mais l’on regrette l’absence de Sam (ce personnage si humain) dans tout le roman. Les retrouvailles de la Garde (moins N°5 que l’on attend toujours) sont explosives ! Les combats sont bien menés et l’étalement des pouvoirs ravira les fans de SF ! Ce dernier tome est sans conteste le meilleur de la saga et nous fait trépigner d’impatience dans l’attente de la suite…

Après les aventures palpitantes du précédent volet, nos Gardanes reviennent en force pour de nouvelles aventures encore plus époustouflantes.

Numéro Quatre et Numéro Neuf sont toujours en cavale après avoir réussi à échapper à Setràkus Ra, le chef des Mogs. Mais Sam est toujours prisonnier entre leurs mains et John est plus que déterminé à aller le sauver d’autant qu’il continue à faire des rêves terrifiants où Sam est bien mal en point. Et puis il s’interroge toujours sur Sarah. L’a-t-elle vraiment trahie ? En tout cas il ne peut s’empêcher de penser encore constamment à elle…
Dans le même temps, Numéro Six, Marina (Sept), Ella (Dix) et son Cêpane Crayton, s’envolent pour l’Inde où ils sont persuadés de mettre la main sur Numéro Huit. Ils le trouvent en effet caché dans les montagnes où les locaux le prennent pour une réincarnation de Vishnu. Huit possède d’étonnants pouvoirs et, tout comme John, fait des rêves terrifiants de réalisme où il se trouve d’ailleurs aux côtés de John. Serait-ce lui la réincarnation de Pittacus Lore et donc le seul apte à vaincre le chef des Mogs ? En tout cas la petite troupe décide de retourner aux États Unis retrouver Quatre et Neuf et mettre fin une fois pour toute au règne de terreur de Setràkus Ra…

Ce qui caractérise avant tout ce troisième volet c’est l’omniprésence de l’action. Il n’y a aucun temps mort et ce n’est qu’une succession d’explosions, de courses-poursuites, de batailles. C’est qu’entre le FBI et les Mogs, les Loriens ne savent plus où donner de la tête. Et j’avoue que c’est ce qui m’a gêné un peu. Il y a trop d’actions. On n’a pas le temps de se poser quelques pages le temps de bien tout assimiler. Il se passe trop de choses en même temps. Non pas que cela soit difficile à suivre – pas du tout – mais ça en devient presque lassant à la fin.
Les nouveaux venus m’ont beaucoup plu. Neuf est complètement déjanté et cache une certaine réserve sous sa carapace de bout en train, tandis que Huit est plus mature. C’est qu’il est resté longtemps tout seul et a dû apprendre à se débrouiller seul. En tout cas, il plaît beaucoup à Marina…

J’ai donc une nouvelle fois savouré cet épisode et pris énormément de plaisir à ma lecture. Mais il s’agit clairement du moins bon des trois...