TAKASHIGE Hiroshi & DOUBLE-S - Jusqu'à ce que la mort nous sépare (volume 1)

Essayons d'être objective... possible? Pas sûre, surtout que c'est mon manga préféré.

Le début ne tourne pas autour du pot, loin de là. Haruka est aux prises de yakuza dans une voiture. Elle sait qu'Il est là, qu'Il s'approche. Soudain, là, Le voilà ! Elle saute alors de la voiture et court vers Lui, cet homme qui marche droit devant lui sans faire attention à personne. Elle lui attrape la main et le dirige vers un cul de sac pour finir par lui dire: "c'est à toi de jouer, maintenant". Éberlué, l'homme comprend que la gosse est en danger et accepte de l'aider contre de l'or et des diamants "JUSQU'A CE QUE LA MORT NOUS SEPARE" finit-elle par avouer.

Autant vous dire de suite que si vous n'aimez pas l'action, les combats chorégraphiés, les histoires complexes passez votre chemin. Par contre, si vous n'aimez pas le fantastique n'abandonnez pas. Le côté voyante de la gamine n'est pas le point important de la série, puisqu'elle prédis l'avenir proche des personnes avec qui elle est liée et encore ce sont de vagues idées. Il n'y a ni gentil, ni méchant, c'est un seinen pur et dur avec son côté véridique et sombre. La haute technologie est le point culminant de cette série grâce au personnage haut en couleur de l'informaticien de la bande qui se charge de perfectionner les lunettes de Mamoru afin que ce dernier puisse entrevoir les contours des objets (mais il ne distingue pas les distances).

Parlons du dessins un peu: MAGNIFIQUE !! Comme beaucoup de seinen, le dessin est très réaliste. En fait, le seul personnage qui fait vraiment manga est Haruka. Le reste, c'est un mix de comic, manga et manhwa. Il ne faut pas oublié que le dessinateur est coréen. Il a donc une vision plus globale de la BD internationale. Les japonais ont du mal à s'ouvrir à d'autres horizons je trouve.
Les personnages ont tous une personnalité originale notamment dans leur look, expressions. Bref, que du bon.

En conclusions un excellent premier tome qui ne perd jamais de vitesse même durant les brefs cessé le feu qui permet au lecteur d'en connaitre davantage sur les différentes organisations et personnages du récit mené à tambour battant.