LEICHT Martin, NEAL Isla - Mothership, tome 1

Mothership
Martin Leicht et Isla Neal

Sortie le 5 septembre 2013

Quatrième de couverture :

Elvie, 16 ans, n’avait pas prévu de tomber enceinte du sublime – mais idiot – Cole. Son père, toujours prêt à gérer les crises, l’envoie sur une ancienne station spatiale transformée en maternité pour mineures. Première surprise : sa pire ennemie est là, enceinte elle aussi. Deuxième surprise : la maternité est attaquée par un commando, mené par… Cole qui lui annonce que les profs sont des aliens ! Elvie est bien décidée à sauver sa peau et à retourner sur Terre dare-dare. Et il semblerait que Cole n’est pas si crétin que ça finalement…

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Un roman très jeunesse, mignon et gentil, qui plaira surtout aux plus jeunes…

Après un moment de passion avec Cole, le plus beau garçon de son lycée, Elvie, 16 ans, est envoyé en orbite autour de la Terre dans une station spatiale destinée à accueillir des adolescentes enceinte (et oui c’est chose commune en 2074), La Hanover School pour les Futures jeunes mamans. Mais la virée tourne vite au cauchemar ! En plus de devoir supporter un lardon dans son ventre, elle voit arriver Britta McVicker, la garce du lycée, enceinte elle-aussi du même garçon mais de façon plus légitime puisqu’il s’agit officiellement de son petit-ami. Alors qu’elles sont presqu’à terme, elles subissent une attaque d’un commando spécial dans lequel se trouve Cole. Le jeune homme leur avoue que l’école est en fait dirigée par des aliens mais que lui-même et son groupe en sont une autre race qui a besoin d’hôtes humains pour leur fœtus, qu’ils sont donc venus les sauver…

L’écriture est jeune, dynamique, les propos d’Elvie – la narratrice – sont sarcastiques à souhait mais si ça fait sourire dans les premières pages, on s’en lasse très vite. Le roman manque clairement de profondeur pour plaire à des lecteurs adultes tandis que les plus jeunes y trouveront parfaitement leur compte et un bon divertissement. Mais le personnage qui m’a le plus gêné c’est clairement Cole qui est présenté durant tout le roman comme un parfait crétin, un débile profond, impossible donc de s’y attacher et on a vraiment du mal à comprendre ce que Elvie – pourtant intelligente – lui trouve (outre sa belle gueule et ses abdos en bétons…). Enfin bref ça reste vraiment mignon sans plus jusqu’au bout…