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 STRAUSS Victoria - Bleu Passion

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coraline
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MessageSujet: STRAUSS Victoria - Bleu Passion   STRAUSS Victoria - Bleu Passion Icon_minitime1Jeu 26 Déc - 11:46

STRAUSS Victoria - Bleu Passion Straus10

Bleu Passion
Victoria Strauss

Sortie le 3 février 2014

Quatrième de couverture:

Milan, Italie, 1487
Giulia, 17 ans, va passer le reste de sa vie au couvent de Sainte Marta. Une chose impossible pour elle, qui voudrait un mari et un foyer. La jeune fille trouve de l'aide auprès d'un sorcier qui lui confectionne un talisman magique: avant l'hiver, son désir le plus cher aura été accompli. Elle entre au couvent, persuadée qu'un miracle se produira. Soeur Humilitià, qui y enseigne le dessin et la peinture, décèle le talent de Giulia et lui offre une place dans son atelier. Cet endroit merveilleux ou l'on fabrique en secret la couleur tant convoitée du Bleu Passion. Et si le destin de Giulia était la peinture...?

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MessageSujet: Re: STRAUSS Victoria - Bleu Passion   STRAUSS Victoria - Bleu Passion Icon_minitime1Lun 14 Juil - 15:35

Mon avis: Année 1487 après J.C, Milan Italie.
Giulia, 17 ans, fille illégitime d'un Comte et d'une couturière, vient de perdre son père. Ce dernier, qui ne faisait pas particulièrement attention à elle, la protégeait de son épouse légitime en mémoire de sa maîtresse tant aimée décédée une dizaine d'année avant. Dès lors, la vie de Giulia va radicalement changer. En effet, la Comtesse veut se débarrasser d'elle et a décidé que la jeune fille serait religieuse et commencerait son noviciat au couvent de Santa Marta à Padoue.
Giulia se révolte... Elle n'a absolument aucune envie de devenir nonne. Cependant, elle n'ose s'échapper de peur des représailles de sa « belle-mère » qui lui en veut tant et pourrait chercher à lui faire payer les années durant lesquelles son père l'a protégée. Giulia cherche donc une autre échappatoire et elle va s'adresser à Francisco Barbaro, un ancien ami du maestro Carlo Bruni, l'astrologue du défunt Comte. En effet, Francisco, après avoir été astrologue s'est laissé tenté par la magie et les savoirs obscurs, est « tombé » dans la sorcellerie et fabrique désormais des talismans qui influencent les astres.
Au vu des délais brefs puisqu'elle part le lendemain, Giulia aura besoin d'un talisman particulier : un talisman qui renferme en lui un esprit planétaire qui pourra satisfaire son plus cher désir. Et le sorcier donne à Giulia un avertissement avant de lui remettre le talisman : « Soyez bien sûre de la nature de votre désir. Sinon vous pourriez être fort étonnée de ce que vous recevrez ».
Puis c'est l'heure du départ au couvent et c'est une nouvelle vie qui commence pour Giulia : entre Mère Damiana, l'abbesse de Santa Marta, Soeur Margarita, la maîtresse en charge des novices, et les autres novices. Elle était couturière avant son entrée au couvent ? C'est donc à l'atelier de couture qu'elle travaillera.
Mais par un retournement de situation, Giulia ne va pas rester dans cet atelier : un de ses dessins a été découvert dans le coffre qu'elle avait emporté avec elle jusqu'au couvent et il a attiré l'attention de la maîtresse Humilità, qui dirige l'atelier de peinture du couvent. Giulia va dès lors rejoindre cet atelier en tant qu'apprentie et elle, qui pensait que la peinture était une activité réservée aux hommes, va découvrir un atelier féminin qui a en charge la réalisation de peintures religieuses. Elle va apprendre le dessin et la peinture, alors qu'elle était jusque-là autodidacte, et également comment sont fabriquées les couleurs... C'est un tout nouveau monde qui s'ouvre à elle. Et Giulia va y prendre goût même si elle ne perd pas l'espoir de s'échapper du couvent pour se marier.
Une rencontre fortuite fait germer dans son esprit un projet dangereux qui pourrait mettre en danger une partie de ce à quoi elle tient désormais tout en violant la confiance qui lui a été accordée. Mais son objectif est-il toujours le même ?

Malgré son sujet particulier (la religion présente tout au long du récit et la vie dans un couvent d'une jeune fille entrée en noviciat contre son gré et qui tente d'y échapper) et quelques longueurs, j'ai trouvé ce livre très prenant car bien documenté et écrit.

En effet, nous découvrons le peu de choix qui étaient offert aux jeunes filles illégitimes à cette époque ainsi que de manière assez détaillée la vie d'un couvent à l'époque de la Renaissance italienne et comment cette petite société était organisée pour fonctionner en quasi autarcie : la répartition entre les différentes catégories de Soeurs, la hiérarchie interne, les différents ateliers qui permettaient au couvent de financer la vie de l'ensemble de sa population ou de subvenir à leurs besoins...

Et nous avons droit à la découverte d'un atelier qui constitue une exception pour son époque : un atelier de peinture féminin ! Alors même que cette activité était considérée à l'époque comme réservée aux hommes, les femmes peintres étant négligées par leurs contemporains et considérées comme des accidents de la nature (selon les propres mots de l'auteur). Car bien que fictif, cet atelier est inspiré d'un autre qui a réellement existé dans un couvent dominicain de Florence (bien que des années plus tard au XVIème siècle) Nous apprenons comment étaient fabriquées les couleurs et comment leur fabrication pouvait être jalousement gardée à cause des rivalités entre ateliers. Ainsi le roman tient son nom d'une couleur créée par la maîtresse de l'atelier de peinture, qui en garde le secret de fabrication : le Bleu passion (du nom du premier tableau où cette couleur a été utilisée), le secret entourant cette couleur constituant justement l'un des éléments de l'intrigue du livre.

Malheureusement, bien que j'ai énormément apprécié cet aspect là du livre, je dois reconnaître que je n'ai pas tellement apprécié les personnages et parfois je n'ai pas réussi à comprendre leurs réactions...
Bien que je comprenne le refus de l'héroïne du destin qui lui est imposé par quelqu'un qui la déteste mais a tout pouvoir sur elle, il y a notamment un point qui m'a gênée : lorsqu'elle reproche au début du livre au maestro Bruni d'être bon mais pas courageux, alors qu'elle même manque de courage pour échapper immédiatement à son entrée au couvent. Elle m'a semblé être un personnage assez buté qui ne se rend pas compte de la chance qu'elle a malgré les circonstances. Ceci dit, son évolution au cours du livre m'a un peu réconciliée avec elle : même si elle pense être en train d'accomplir son objectif « originel », elle s'aperçoit que finalement ce qu'elle a gagné avec cette nouvelle vie constitue une liberté qu'elle n'aurait pas connu autrement. Et je trouve qu'elle gagne en courage au fur et à mesure du récit.
Concernant les autres femmes que nous rencontrons au fil du récit : certaines sont tout bonnement haïssables, d'autres sympathiques... Mais c'est un peu : bonnes ou mauvaises sans « juste milieu ». Et j'ai trouvé que cet aspect un peu trop tranché était dommage.
Pour les hommes qui interviennent réellement dans l'histoire (et ne sont pas de simples figurants), que dire... Du fait de l'univers du couvent, il n'y en a que peu mais ils sont presque tous détestables même si l'un d'eux tente de se racheter à un moment.

Point original présent tout au long du récit : l'influence des planètes sur le destin des personnages notamment de l'héroïne. Ainsi Giulia tente d'échapper aux prédictions contenues dans son horoscope, notamment grâce à un talisman dans lequel est enfermé un esprit planétaire, ou encore lorsqu'ayant découvert un astrolabe dans un placard, elle l'utilise pour répondre aux questions des membres de l'atelier de peinture... Et même à la fin du livre il y est fait allusion.

A tout lecteur/ lectrice : la romance n'est qu'un point mineur du roman, ne vous attendez pas à quelque chose d’extrêmement développé. Il faut voir ça comme une tentative de l'héroïne de choisir son destin et pas plus.

Un dernier point sur l'histoire : même si j'ai pu comprendre la fin de l'histoire et la morale qui va avec, un lecteur lambda pourrait regretter son aspect un peu trop « candidien » (tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes)

Pour conclure : un livre sympathique qui se lit facilement dès lors que le lecteur arrive à rentrer dans l'histoire si particulière et une découverte du monde des arts à l'époque de la renaissance.
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