La famille Wherlocke ne laisse pas indifférent, cependant, il faudra attendre l'arriver massive des membres de cette étrange famille pour que cette histoire se démarque. En effet, j'ai trouvé le début de cette histoire quelque peu banale, l'histoire est bonne mais pas non plus passionnante coté romance. Alethea a passé sa vie à avoir des visions d'Hartley et pourtant quand elle le rencontre on à l'impression qu'elle rencontre juste un jeune célibataire séduisant et charmant, ça pète pas... ça devrait....
Hannah Howell fait de la très belle romance historique et en général c'est au caractère et à la fougue de ses personnages féminins qu'elle doit ce succès pour moi. Il est cependant plus facile de glisser un tempérament impétueux à une Écossaise habituée à la guerre et qui a passé sa vie à s'affirmer face à des highlanders bourrés de fierté et d’arrogance qu'à une jeune femme de l’aristocratie anglaise et qui débarque de sa campagne. De ce fait si le pari est gagné pour les deux premiers tomes (et surtout pour le second) il n'en ira pas de même pour le personnage féminin ici. Alethea est tout à fait charmante mais encore une fois.... ça pète pas. Pas de fougue, peu de passion, et aucune espièglerie. La romance est facile et rien ne vient vraiment entraver celle-ci si ce n'est une absence supposée de sentiments qui ne va pourtant pas faire d'étincelle ni serrer les coeurs.
Mais l'intrigue est plutôt bien ficelée et j'avais envie de voir la méchante enfin arrêté. Dans celle-ci, il y a du peps, de l'action, des retournements de situation et enfin... ça pète. Surtout quand, enfin, une tripoté de cousins débarquent et viennent mettre leur pouvoirs au service de cette cause. Il est d'ailleurs fort dommage que l'auteure ne s’intéresse pour le moment qu'aux femmes de cette famille parce que y a vraiment des hommes qui déchirent comme Léo, Argus et bien-sûr Modred.