C’est dans le salon de thé-restaurant La Fourmi Ailée, autrefois une librairie, que nous sommes accueillis pour discuter autour de
Nos âmes jumelles. C’est dans une ambiance détendue que Samantha Bailly nous raconte une success story qui est finalement à la portée de tout écrivain en herbe.
Ce premier tome est né il y a un an et demi et elle se souvient l’avoir écrit en quelques mois. Si le tome sur l’année de Terminale de Lou et Sonia, nos deux héroïnes, conclut ce dyptique, il n’y aura pas de tome « 10 ans après » pour éviter un ton trop mélancolique. Ce tome abordera d’ailleurs des sujets plus graves de l’adolescence, développera leurs histoires d’amour, leurs relations familiales, la confrontation avec le système et tout ça les aidera à devenir meilleures…
Ici, elle choisit la 3è personne, car elle s’est rendu compte qu’elle arrivait à faire passer tout autant d’émotions qu’à la 1re personne, tout en ayant un point de vue extérieure. A la 1re personne, il y a toujours cette faiblesse de laisser les noms de personnages en début de chapitre.
Pour continuer dans l’écriture YA après son thriller
A pile ou face elle voulait se lancer dans un roman sur l’adolescence mais décrite d’une façon juste et réaliste. Avec pour inspiration
Le monde de Charlie, elle s’est fait conseiller par sa meilleure amie Sonia et Miya, mangaka chez Pika et avec qui elle mène un projet, toutes deux rencontrées sur un forum
Deux personnes qu’elle connait depuis 10 ans et qui sont comme des alter ego, par rapport à leurs vies communes très semblables à présent alors que leurs profils étaient très éloignés au départ, telles Lou et Sonia.
Nos âmes jumelles est donc la synthèse de ces belles rencontres.
C’est aussi un bel hommage, notamment à son ancien professeur de français, qui devient à ce moment son mentor avec, comme on le retrouve dans le roman, ce qui a fait le déclic :
Vous avez la flamme (…) N’oubliez jamais que vous pouvez briller mademoiselle. Un véritable effet pygmalion par la suite.Elle écrit en moyenne deux romans par an, et dernièrement la suite des
Stagiaires et de
Nos âmes jumelles. Elle a publié récemment une nouvelle dans le Figaro intitulée
Facettes, inclue dans l’anthologie de science-fiction Rêver 2074 dirigée par le Comité Colbert. Elle s’astreint à écrire un roman à la fois, entre son chez elle et un café. Le plus compliqué souvent, c’est de s’empêcher de jeter sur le papier les nombreuses idées qui lui viennent et de commencer un nouveau projet en plein travail !
Un très bon moment passé avec cette jeune auteure qui depuis
Oraisons nous offre des écrits très divers et nous donne envie de vivre de nos passions ! Un grand merci à l’équipe de Rageot pour cette après-midi.