GALLMAN Marika - LES CHRONIQUES DE HALLOW - Tome 1 : Le Ballet des ombres

Le Ballet des ombres
Marika Gallman

Sortie le 16 septembre 2015 - Aux éditions Bragelonne
Réédition format poche 8 juillet 2016 - Milady

Quatrième de couverture :

Abby possède le pouvoir d'absorber l'énergie des personnes qui l'entourent. Un don dont elle ignore presque tout et dont elle se sert surtout pour dévaliser des galeries d'arts. Jusqu'au jour où elle fait la connaissance d'un policier qui semble porter en lui la capacité d'annuler son pouvoir... Leur rencontre va tous les deux les propulser dans un univers qui les dépasse et leur dévoiler la face cachée de Hallow, une métropole où même les ombres peuvent vous tuer.

Acheter sur Amazon

Un tome prenant !

Mon avis :

Quand une semaine dans une vie fait tout basculer… C’est exactement ce qui arrive à Abby dans ce premier tome des « Chroniques de Hallow », dont le sous-titre, « le ballet des ombres », est particulièrement bien choisi, car durant cette somme toute terrifiante semaine, Abby tombe de catastrophe en catastrophe, finissant par ne plus savoir qui est son ami et qui est son ennemi. À sa décharge, il est bien difficile de savoir dans quel camp jouer…
D’autant qu’Abby, bien qu’elle soit à la base une voleuse, est une jeune femme aux valeurs bien arrêtées : elle est fondamentalement gentille et généreuse, que ce soit avec Puce, le SDF si attachant, ou son amie Jana et sa petite fille Fran, et même avec Lupita l’employée de la boutique de mariage dont elle a hérité à la mort de sa mère, bien qu’elles passent leur temps à s’accrocher. Elle refuse aussi de se servir de son pouvoir – absorber l’énergie des gens – pour faire du mal, quitte à se mettre en danger pour cela, surtout après le dérapage de son don qui a plongé un homme dans le coma.
Ses rencontres avec Christopher Wallace, le flic réfractaire à ses capacités, sont hilarantes. Chaque fois qu’ils se retrouvent l’un en face de l’autre, tout dérape dans un sens que ni l’un ni l’autre n’a prévu.
L’écriture de l’auteur est à l’image de l’histoire : rythmée, haletante, prenante. Elle met parfaitement en place son univers et les divers protagonistes. On découvre peu à peu l’héritage d’Abby, sa famille, ses amis, mais aussi ceux dont au final on ne sait rien : qui est le sénateur Cutcheon ? Qui est John Smith ?
Qui… ou quoi ?