Marika Gallman joue avec mes nerfs. Dire que j'avais la ferme intention d'attendre la sortie du tome 5 pour lire le 4 histoire de ne pas me montrer trop impatiente. En aurais-je le courage? Le problème avec Maeve Regan c'est que chaque fin de tome appelle à lire le suivant. Chaque tome est plus palpitant et oppressant que le précédent. On en est réduit, comme elle, à se méfier de tous et de tout le monde. Si un énorme tournant est prit dans ce tome, la pauvre n'en est pourtant pas au bout de ses peines. Si on a la réponse à certaines questions, cela n'a fait qu'en créer encore plus.
Un nouveau personnage a fait son apparition, Trevor, et comme à chaque fois, l'auteure n'a pas fait semblant. Il est énigmatique, charismatique et déstabilise énormément Maeve et nous par la même occasion.
J'ai l'impression aussi que l'humour est bien plus présent dans ce tome, le texte est bourré de références cinématographiques et télévisuelles ce qui m'a fait sourire plus d'une fois.
Comme après chaque tome, j'en ressort secouée, soufflée, abasourdie et la tête pleine de questions. Dire qu'il va falloir attendre Mai pour avoir toutes les réponses...