QUINN Julia - BLYDON - Tome 3 - L'Insolente de Stannage Park

L'Insolente de Stannage Park
Julia Quinn

Sortie en août 2011

Quatrième de couverture :

Henriette Barrett se moque des diktats de la bonne société. Elle administre les terres de son vieux tuteur, porte des pantalons et adore son diminutif: Henry. A la mort de son père adoptif, son domaine bien-aimé devient la propriété d'un lointain cousin, William Dunford, et elle est prête à tout pour s'en débarrasser. Le jeune homme est lui fermement décidé à transformer cette sauvageonne en jeune fille comme il faut. Au risque qu'elle devienne la coqueluche du Tout-Londres et une redoutable séductrice...

Tout d’abord un petit coup de gueule ! Dès la première page on a la confirmation que ce livre est bien le tome 3 et donc que le deuxième tome a été sauté. Dunford se retrouve dans une voiture avec Emma et Alex (héros du premier tome, Splendide), mais aussi avec Belle et son tout nouveau mari, Lord John Blackwood, qui se mangent des yeux au grand agacement de Dunford. Et je vous avouerais que durant ma lecture j’ai plus d’une fois grincé des dents car leur histoire a l’air tout simplement géniale (John est boiteux et marqué par un passé trouble ; il était donc persuadé d’être indigne de Belle. Bref un héros torturé comme on les aime). Mais revenons à ce livre que j’ai adoré….

Grâce à la mort d’un lointain cousin, Dunford hérite d’une baronnie et des terres qui vont avec dans les Cornouailles. Curieux, il s’y rend, mais découvre avec stupeur que l’intendante de la demeure est une jeune fille qui se prénomme Henry ! Recueillie par feue la baronne alors qu’elle était enfant, Henry a pris l’habitude de gérer avec une main de maître le manoir et ses terres. Extrêmement compétente dans la gestion de ses affaires, elle est par contre novice dans tout ce qui concerne les femmes. Elle s’habille en homme, jure comme un charretier et ne connait rien aux bonnes manières propres à son rang et son sexe. Dunford est tout de suite charmé par la spontanéité, la vivacité et l’intelligence de la jeune fille. Ils nouent des liens d’amitié solides quoique équivoques, jusqu’à ce qu’il apprenne qu’Henry fait partie de son héritage en tant que pupille. Dès lors, tout change du tout au tout. Pas question de ne pas faire son devoir. Dunford se sent obligé de faire d’Henry une parfaite jeune fille et de lui trouver un bon mari, sans toutefois faire disparaître ses qualités. Henry s’y refuse dans un premier temps puis finit par capituler et accepte de le suivre à Londres. Là, grâce à l’aide de Belle et de Caroline, sa mère, elle se transforme en magnifique lady, mais sans perdre de sa fraîcheur et de sa franchise. Dunford est plus que séduit et ne sait plus comment il doit réagir…

Voilà bien longtemps que je n’avais lu un livre aussi rafraichissant ! J’ai pris plaisir à ma lecture du début à la fin. L’insolente de Stannage Park est un de ses livres qu’on lit le sourire aux lèvres sans même s’en rendre compte. L’écriture est légère et pétillante. On retrouve ici la Julia Quinn des Bridgerton, celle qu’on aime et qu’on adore, sans les petites maladresses qui étaient perceptibles dans Splendide. Il n’y a plus de longueurs. Tout est juste et à sa place. Les personnages sont aussi très attachants. Dunford avait titillé notre curiosité dès le premier tome. Il est charmeur mais sans excès, intelligent, drôle et gentil. Henry est tout aussi sympathique avec son franc-parler et son comportement peu conventionnel.

Julia Quinn nous offre donc un livre drôle et une histoire magnifique qui nous permettent de passer un très bon moment !