ROMALEY Maria J. - L'AME DE LA NUIT - Tome 1 - Nitescence

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Mon avis

Il y a eu pas mal de retours positifs qui avaient attiré mon attention sur ce premier tome de Nitescence. Héroïne atypique pour le genre, résumé intrigant, au bout d’un certain temps j’étais mure et à point, très impatiente de le lire enfin. Un peu top peut-être parce que j’ai été assez déçu.

Un léger résumé pour nous mettre dans l’ambiance. Une femme, divorcée qui a la garde partagée de son fils. Quand ce n’est pas sa semaine d’être avec sa mère, cette dernière est seule. C’est un être très sensible, terriblement empathique. Elle sent des choses, entre autres que cette réalité n’est pas telle qu’elle parait être. Tout concours de plus en plus à la détacher de ce monde, mais elle s’accroche éperdument pour son garçon. Il est son ancre, son tout, la raison qui la force à trouver un semblant de normalité à sa vie. Puis soudain tout bascule. Elle se trouve impliquée dans une guerre entre des êtres qui sortent de ses cauchemars. Et elle est submergée par un amour dévastateur qui pourrait lui faire oublier son ancre et lui être plus fatale que son empathie. Elle doit trouver la force en elle pour vaincre, pour son fils, pour elle, mais le veut-elle ?

Comme je l’ai dit tantôt, l’héroïne est atypique, une mère qui lutte pour garder la tête hors de l’eau par amour pour son fils. Ce n’est pas une guerrière juste une humaine, mais si vulnérable qu’on se demande tout au long du roman comment elle fait pour ne pas s'effondrer. Le principal danger vient d’elle même, de ce qu’elle ressent et perçoit. Le résumé n’est pas en reste, alléchant, intrigant nous révélant juste assez pour nous attirer. Une mère, son fils, des êtres vulnérables et une guerre avec des êtres magiques. Pourtant je n’ai pas accroché plus que ça.

L’auteur à chaque chapitre nous présente des définitions de concepts psychiatriques. Ce qui nous permet de percevoir Tara l’héroïne, à travers deux réalités, clinique ou celle de notre « monde » puis surnaturelle. Donc au début le personnage m’a touché : la trentaine, mère d’un petit amour de 4 ans très protecteur, avec un certain complexe par rapport à son physique en plus des difficultés qu’elle a à vivre dans cette réalité. Puis très vite elle a commencé à m’exaspérer. En partie à cause de la narration lente, des tonnes de descriptions de ses états d’âmes et incertitudes. Mais aussi, parce qu’elle est faible et instable émotionnellement. Je comprends la théorie avancée par l’auteur, néanmoins je n’arrive pas à m’y faire. Elle présente certains symptômes des troubles de l’humeur, mais au moins au début elle s’accrochait a son fils, ce qui d’une certaine manière est discutable, car quand ce dernier n’est pas là c’est la rechute. Mais jusque-là, elle avait ma sympathie. Puis elle tombe amoureuse et, disons qu’elle m’a perdu à partir de là. Ensuite vient Gabriel, j’ai attendu tout le livre de voir la concordance entre ce que me disait son comportement et les descriptions faite du personnage, redoutable Guerrier, fin stratège, aguerri, intelligent et tout et tout. Mais ce n’était pas très concluant. Et l’univers que nous offre l’auteur ainsi que la romance ne m’ont convaincu que moyennement.

Toutefois tout ne m’a pas déçu. Parmi les personnages j’ai adorée Patte blanche, le chat, d’ailleurs j’attendais ses passages avec impatience. La prophétie qui concerne les deux déités et toute la théorie créationniste de l’auteur m’a vraiment intéressé.

Donc ce qui m’a empêché de vraiment apprécier ce premier tome c’est la narration, trop lente, et la plupart des personnages qui n’étaient soit pas crédible a mon sens ou m’exaspérait.