À Noël dernier, Marcie Sullivan perdait son mari Bobby, grièvement blessé après avoir servi en Irak. Pleine de vie et d’espoir, elle part cette année direction Virgin River pour les fêtes. Pourquoi cette bourgade perdue dans les montagnes de Californie ? Pour retrouver Ian Buchanan, un ancien marine et ami de Bobby…
Acheter sur amazonAvis de Fariboles:Comme une parenthèse hors du temps et un peu en dehors des
Chroniques, ce
Noël à Virgin River se dévore avec un bonheur et un plaisir infinis. Un tome tout en douceur et pudeur, qui nous parle des thèmes chers à Robyn Carr : honneur, devoir, famille, travail de deuil, rédemption, courage…
A noter : il ne s’agit pas d’un tome 7 car l’histoire se déroule en fait en parallèle de
Murmures, le troisième tome de la série et il parle de personnages jusque là totalement inconnus.
A vingt-sept ans, Marcie Sullivan est veuve depuis un an. Elle a accompagné pendant trois ans son mari Bobby revenu d’Irak gravement blessé, dans un état végétatif. Peu avant Noël, elle décide de quitter la Californie pour partir dans les environs de Virgin River. Elle veut retrouver Ian Buchanan, l’ancien sergent et meilleur ami de son mari. C’est lui qui a sauvé la vie de Bobby, au péril de la sienne et Marcie voudrait lui remettre une lettre, la dernière de Bobby où il lui parlait de son admiration et de son amitié pour Ian. Après une seule visite à l’hôpital, Ian a complètement disparu et n’a jamais répondu aux lettres de la jeune femme. Depuis, personne ne l’a revu ni n’a eu de ses nouvelles, ni son père, ni son ancienne fiancée. Marcie sait qu’il prend son courrier dans une ville près de Virgin River et c’est avec ce maigre indice qu’elle se rend dans la région. Mais lorsqu’enfin elle le retrouve, Ian n’a plus rien de l’homme dont elle se souvient : il vit en sauvage, sans argent, sans ami ni confort, dans une cabane au fond des bois, grognant comme un ours pour faire fuir les gens qui oseraient s’aventurer près de chez lui. Et surtout, il n’est pas du tout mais alors pas du tout content de la voir débarquer ! Mais il en faut plus pour effrayer Marcie et elle entend bien apprivoiser le Marine solitaire, quitte à s’imposer de force dans sa vie…
Avec
Noël à Virgin River, Robyn Carr nous offre une magnifique histoire, l’une des plus belles de la série. Ian et Marcie sont deux êtres en souffrance mais qui appréhendent la vie d’une manière totalement différente. Ian s’est coupé volontairement du monde, s’est replié sur lui-même, laissant sa douleur le consumer, laissant les émotions de côté pour ne pas souffrir davantage. A l’opposé, Marcie est tournée vers la vie, généreuse de cœur, elle a de l’espoir, l’envie d’une vie nouvelle et elle fait preuve d’une grande empathie, affichant ses sentiments sans fausse pudeur. Elle veut comprendre Ian, le pourquoi de ce changement de vie brutal et surtout lui dire que Bobby l’aimait, qu’elle ne lui en veut pas de s’être éloigné. Ian, qui s’attend plutôt à des reproches, est complètement déstabilisé par cette tornade rousse, qui parvient à rire, à profiter de la vie malgré les épreuves. C’est d’ailleurs là toute la différence entre nos deux héros : l’une se bat pour retrouver le bonheur tandis que l’autre à baissé les bras, renonçant à être à nouveau un jour heureux. Ian est d’ailleurs complètement différent des héros habituels de Robyn Carr. Il n’est pas le pilier, l’homme fort sur lequel une jeune femme en détresse va s’appuyer pour se reconstruire. Certes, il est viril, honorable et aimant mais dans
Noël à Virgin River, c’est Marcie qui va le tirer vers la vie, le conduire sur le chemin du bonheur. C’est magnifique, bouleversant aussi de le voir s’ouvrir, sourire, tomber peu à peu amoureux de Marcie. Notre ours solitaire devient un nounours au grand cœur, capable de douceur, de tendresse, qui laisse transparaître ses émotions. Coincés par la neige, loin du monde et des gens, ils vivent une histoire belle, simple, sincère qui parle à nos petits cœurs fragiles. Un beau conte de Noël comme seule Robyn Carr sait en écrire. Et je ne vous parle même pas de la fin : j’ai terminé en pleurs, tellement c’était beau et émouvant, juste aussi.
J’aime, j’adore
les Chroniques de Virgin River, de tome en tome, je suis de plus en plus accro. Cela fait du bien de lire des histoires aussi magiques, qui nous parlent d’espoir, de bonheur, de solidarité et que oui, tout est possible, surtout d’être pleinement heureux !