MACKENZIE Sally - NOBLESSE OBLIGE - Tome 7 : Le roi mis à nu

Le roi mise à nu
Sally Mackenzie

Sortie le 18 janvier 2013

Quatrième de couverture :

L’habit ne fait pas le roi.
Ni l’un ni l’autre n’avaient envie de se marier. Seulement voilà, après une nuit d’excès, le fougueux baiser qu’échangent Anne et Stephen sous les yeux de la pire commère de Londres vient alimenter les rumeurs. Il va devoir l’épouser pour éviter un nouveau scandale, et elle sera contrainte d’accepter pour préserver la réputation de sa sœur qui convoite un bon parti. Ayant fait une croix sur le mariage il y a bien longtemps, Anne tente en vain de se défaire de son séducteur. La jolie rousse et le libertin patenté ne finiront-ils pas par prendre goût à cette union ?

Le Roi mis à Nu conclue la saga Noblesse Oblige de Sally MacKenzie, une saga qui ne m’aura jamais transportée mais c’est une lecture facile idéale pour se détendre sans prise de tête.
Petite précision tout d’abord. On s’est tous posé la question du titre : pourquoi le roi ? Stephen ne possède aucun titre vu qu’il est un fils cadet et le résumé ne laisse rien présager de royal du côté de sa promise. En fait on apprend tout simplement ici (pourquoi pas avant ? Sans doute parce qu’il fallait lui trouver vite un titre pour rester cohérent avec le reste de la saga) qu’il est surnommé dans la bonne société le « Roi de Cœur » grâce à ses talents de séducteur. Voici donc notre roi tout trouvé après avoir fait le tour des titres nobiliaires…

Stephen Parker Roth n’est plus à présenter après avoir eu droit aux romances de son frère et sa sœur. On ne l’a pas vu souvent vu que c’est un naturaliste qui fait le tour de la planète à la recherche de spécimens rares. Un matin il se promène dans Hyde Park quand un chien déboule de nulle part, lui saute dessus et le fait tomber dans la boue. Stephen est furieux jusqu’à ce qu’il voit arriver sa maîtresse, une jeune femme charmante quoique attifée de la robe la plus laide qu’il n’ait jamais vu. Ils bavardent et Stephen, encore ivre de ses excès de la nuit, trouve le moyen de l’insulter et d’insulter sa famille. Mais la demoiselle réplique vertement ce qui charme encore plus Stephen. Il insiste pour la raccompagner chez elle et, arrivé devant son perron, il ne peut s’empêcher de l’embrasser. Mais la pire commère de Londres passe justement par là et Stephen est contraint de la demander en mariage pour sauver son honneur et sa réputation. Mais Anne cache un lourd secret qui l’empêche d’épouser cet homme qui est tout prêt pourtant de lui voler son cœur…

Rien d’original dans ce dernier volet. On retrouve la plume légère de Sally MacKenzie, son humour et son goût pour les journées à rallonge. La première journée de leur rencontre dure 316 pages (sur 494 !) et toute leur histoire se déroule en moins d’une semaine. C’est beaucoup trop rapide et ça en devient limite risible !

Spoiler:

Une romance donc mignonne mais sans réelle profondeur à l’image de la série qui ne restera certainement pas dans mes annales…